L'aide publique, problème n°1 des familles monoparentales

CAF - L'aide publique, problème n°1 des familles monoparentales

L'aide publique, problème n°1 des familles monoparentales

Selon une enquête CSA pour la fondation K d'urgences, pour les familles monoparentales de plus en plus nombreuses, les finances et aides à l'éducation sont les principaux soucis de la vie quotidienne.

Publié le : mardi 5 avril 2011 à 17h15

Des parents isolés de plus en plus nombreux

En 2009, 19,2 % des ménages étaient monoparentaux. Ils n'étaient que 15,3 % en 1997 .Une situation crainte par 30 % des français et 40 % des femmes. L'angoisse de la gestion du quotidien reste peu partagée par les familles monoparentales (37 % se sentant ainsi angoissées contre 62 % relativement sereines).

Les aides de l'État, principal soucis des parents isolés

79 % des familles monoparentales estiment ne pas être suffisamment aidées tandis que 19 % pensent le contraire. De manière plus précise, les principales revendications concernent :

  • "un manque d'aide financière de la part de l'État" (pour 50 % des parents isolés sondés) ;
  • "la difficulté à concilier vie professionnelle et vie personnelle" (28 %) ;
  • "le manque de solutions de garde d'enfants" (11 %) ;
  • "la difficulté pour toucher la pension alimentaire fixée au tribunal" (8 %).

Une situation mal perçue par les français ?

D'un point de vu extérieur, les français n'imagines pas les même problèmes aux familles monoparentales puisqu'ils sont sont 53 % a estimé ces familles lésées contre 35 % (12 % ne se prononçant pas).

Dans le détail, les français placent en tête des préoccupations :

  • "la difficulté à concilier vie professionnelle et vie personnelle" à 37 % ;
  • "le manque d'aide financière de la part de l'État", allocations familiales et autres prestations de la CAF, à 27 % ;
  • "le manque de solutions de garde d'enfants" à 18 % ;
  • et enfin, "la difficulté pour toucher la pension alimentaire fixée au tribunal" à 8 %.

L'enquête a été réalisée sur un échantillon "national représentatif de 1012 personnes âgées majeures, par téléphone les 16,17, 23 et 24 mars.