L'APL remise en question alors que la vie étudiante enchérit

CAF - L'APL remise en question alors que la vie étudiante enchérit

L'APL remise en question alors que la vie étudiante enchérit

Alors même que les syndicats étudiants comme l'Unef et la Fage dénoncent le fait que le budget étudiant et le prix de la rentrée augmentent, certains députés et sénateurs souhaitent modifier les barèmes de l'APL.

Publié le : lundi 27 août 2012 à 18h0

Les statistiques des syndicats étudiants

La fédération des associations générales étudiantes (Fage) et l'union nationale des étudiants de France (Unef) ont publié deux études en ce qui concerne l'évolution du coût de la vie étudiante.

L'étude de la Fage a montré que le coût de la vie étudiante a été stable sur un an, mais que les frais de la rentrée ont augmenté de 6 %. Une augmentation qui pèse sur le budget étudiant du mois de septembre. En moyenne, un étudiant devra débourser 2434 euros pour le premier mois.

Sur 10 ans, une augmentation de 50 % du coût de la vie étudiante est constatée. Cette hausse est en partie due aux loyers qui ont augmenté de 63 %, une dépense qui revient environ à la moitié du budget d'un étudiant.

L'étude de l'Unef, elle, montre que le coût de la vie étudiante va augmenter de 3,7 % sur l'année entière. L'Unef estime que c'est l'augmentation des prix des appartements de petite taille qui en est la cause.

L'Unef précise que la nourriture et l'habillement pèsent également lourd dans le budget des étudiants. Les 2 syndicats réclament donc de nouvelles aides pour soutenir ces étudiants.

L'APL et ses barèmes remis en question

Des députés et des sénateurs demandent la réévaluation des barèmes de l'aide personnalisée au logement (APL). Olivier Dassault, député UMP a écrit à la ministre de la Famille, Dominique Bertinotti, pour mettre en place un partage équitable de l'APL en cas de divorce des parents.

Selon ce député, une séparation ou un divorce entraîne souvent « un problème de relogement ». Pour lui, il serait plus « cohérent et équitable de rendre possible le partage de l'APL entre les 2 parents » comme c'est déjà le cas avec les allocations familiales.

Un sénateur du Doubs, lui, estime que les barèmes actuels de l'APL défavorisent « les personnes âgées percevant une petite retraite et les jeunes n'ayant pas encore de revenus stables ». Il souhaite donc que ces barèmes soient modifiés pour être plus équitables.

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