Les 18-25 ans plus touchés par la pauvreté ?

CAF - Les 18-25 ans plus touchés par la pauvreté ?

Les 18-25 ans plus touchés par la pauvreté ?

Pour le Secours catholique, les premières victimes physiques de la crise sont les jeunes. Dans son rapport annuel 2010 rendu public ce mardi, l"association fait le constat d'une large augmentation du nombre des 18-25 ans en très grande difficulté.

Publié le : mardi 8 novembre 2011 à 17h47

12 % des demandeurs d'aide alimentaire ont entre 18 et 25 ans

Selon le Secours catholique, intervenant auprès des populations en situation de pauvreté depuis 1946, la part des jeunes nécessitant une aide est de plus en plus grande. Dans son rapport "Statistique annuelles" portant sur l'année 2010, l'association constate ainsi que 12 % des bénéficiaires d'une aide alimentaire on entre 18 et 25 ans.

Pour le secrétaire général de l'association, Bernard Thibaud, les jeunes "sont aujourd'hui les plus touchés par la pauvreté, bien plus que les personnes âgées". "Près d'un jeune sur cinq" serait ainsi concerné, ajoute t-il.

Dans l'ensemble cette situation serait due à une dégradation générale des conditions de vie. "La pauvreté croissante des jeunes est d'abord liée à la pauvreté des familles. Les familles en difficultés gardent tout autant que les autres leurs enfants avec elles tant qu'ils ne sont pas indépendants, mais cette prise en charge pèse lourdement sur le budget quand elles ne perçoivent plus d'allocations familiales pour eux" précise ainsi Bernard Thibaud.

Chez les jeunes ces difficultés se traduisent à plusieurs niveaux poursuit l'étude, le Secours catholique faisant ainsi état d'une fragilisation de trois éléments : l'emploi, la famille et le logement.

Sur le premier point l'analyse de l'association constat également que le niveau d'étude ne suffit plus à assurer un certain niveau de vie. Ainsi, parmi les populations des jeunes aidés en 2010 par l'association, 39,8% ont effectué des études supérieures.

En 2010, le Secours catholique a aidé près de 1,5 million de personnes soit une hausse de 2,3 % par apport à l'année précédente.

Lire également