Allocation de rentrée scolaire : SOS Papa dénonce une injustice

CAF - Allocation de rentrée scolaire : SOS Papa dénonce une injustice

Allocation de rentrée scolaire : SOS Papa dénonce une injustice

L'association « SOS Papa » dénonce le fait que l'allocation de rentrée scolaire en hausse cette année et qui a été versé il y a quelques jours, soit versés plus majoritairement aux mères, même en cas de garde alternée.

Publié le : mercredi 29 août 2012 à 18h7 - mise à jour le : mardi 4 septembre 2012 à 11h16

L'ARS en hausse

L'allocation de rentrée scolaire (ARS) a été versée aux familles le 20 août dernier par les caisses d'allocations familiales (CAF) et a bénéficié à près de 5 millions d'enfants.

Cette année elle a augmenté de 25 %. Les parents ayant un enfant âgé de 6 à 10 ans ont donc touché 356,20 euros contre 284,97 euros en 2011. Pour un enfant âgé de 11 à 14 ans, l'ARS a atteint 375,85 euros, contre 300 l'an dernier et pour les adolescents de 15 à 18 ans, le montant de l'ARS est de 388,87 euros.

Pour les familles séparées qui s'occupent de leur enfant en garde alternée, l'ARS n'est versé qu'à un seul des 2 parents. Selon la Caisse nationale d'allocations familiales (Cnaf), « seules les allocations familiales peuvent être partagées en cas de résidence alternée ».

Un versement sexué

L'association de défense des pères séparés, « SOS Papa », fondé en 1990 et regroupant 15 000 adhérents, a dénoncé il y a quelques jours, le fait que l'ARS soit majoritairement versé aux mères plutôt qu'aux pères, même en cas de résidence alternée des enfants.

Dans un communiqué, l'association explique que « beaucoup de pères » qui s'occupent de leurs enfants une semaine sur deux sont « exclus par les CAF du bénéfice de cette aide ». Le collectif estime que le terme « famille » est souvent interprété par « mère bénéficiaire », et ce, à tort.

Fabrice Méjias, président de l'association, déplore « l'application sexuée de cette loi ». Le collectif reproche également le fait que le père doive payer la pension alimentaire à la mère pour les 12 mois de l'année lorsqu'il dispose d’un simple « droit de visite et d’hébergement » et qu'il accueille son enfant 100 jours par an.

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