Publié le : mardi 3 mai 2011 à 18h26 - mise à jour le : jeudi 5 juillet 2012 à 15h51
La fin d'un service de proximité ?
Déjà abordé en 2009 au Sénat, la fusion des CAF de Montbéliard et de Besançon en écho à la fusion des CPAM des mêmes villes intervenue en 2010, génère un léger sentiment d'inquiétude chez les habitants.
Une inquiétude non légitime pour le nouveau directeur de la CAF du Doubs, Michel Emery tenant à rappeler que cette fusion n'aura aucune conséquences pour les usagers et les salariés.
Une fusion juridique
En 2009, intervenant sur la question, l'ancien secrétaire d'État chargé des sports, Bernard Laporte, rappelait alors que "la fusion des caisses porte sur les entités juridiques, elle n'implique aucunement la suppression des points de contact dont disposent les assurés. Le site de Montbéliard sera donc maintenu, ainsi que les centres de paiement de Morteau et de Pontarlier. S'agissant des personnels, les deux directions actuelles se sont engagées à ce que la fusion ne s'accompagne d'aucune obligation de mobilité géographique".
Le but étant d'améliorer l'"efficacité" des ces caisses. Pour l'ancien secrétaire d'État "une caisse de petite taille ne dispose généralement pas des marges qui lui permettent de faire face aux fluctuations d'activité".
Au vu des difficultés nationales de traitement des dossiers, Michel Emery a souhaité adresser un message aux usagers en leur demandant de ne "venir au guichet que lorsque c’est vraiment nécessaire".
Partout en France, malgré la volonté du gouvernement de vouloir améliorer la qualité des services tout en réalisant des économies, les caisses sont de plus en plus encombrées.
Face à une augmentation drastique du nombre de demandes couplée à une diminution du personnel, les CAF sont de plus en plus amenées à fermer leur portes au public pendant quelque jours afin de se consacrer aux demandes en cours.