Points d’accueil visio-public : le bilan de la Haute-Loire

CAF - Points d’accueil visio-public : le bilan de la Haute-Loire

Points d’accueil visio-public : le bilan de la Haute-Loire

Les acteurs des Points visio-public de Haute-Loire se sont réunis, ce mardi 2 avril, à la Caf du Puy-en-Velay pour établir le bilan d’activité de ces bornes qui permettent de communiquer par webcam avec les services de la Caf ou de la Cnam.

Publié le : jeudi 4 avril 2013 à 17h44

Les Points visio-public

Depuis 2006, la région Haute-Loire a mis en place sur l’ensemble de son territoire un dispositif appelé « Points visio-public » (PVP). Il s’agit de bornes Internet qui permettent aux utilisateurs des zones rurales de communiquer, grâce à la webcam, avec un conseiller de l’un ou l’autre des services publics.

Dix Points visio-public ont été mis en place dans les mairies, les offices du tourisme ou encore des centres culturels de la région. Avec l’aide de ces bornes, un demandeur d’emploi vivant en zone rurale, au lieu de devoir se déplacer dans une agence, peut avoir un rendez-vous avec un agent du Pôle emploi et échanger des documents avec lui.

Le dispositif, en plus de faciliter le quotidien des allocataires des zones rurales, présente un intérêt d’économie d’énergie : « nous avons économisé 1,2 million de kilomètres et 210 tonnes de dioxyde de carbone en déplacement », note Nicole Rouaire, vice-présidente du Conseil Régional d’Auvergne.

Un dispositif de moins en moins utile

Mais le bilan dressé par les intéressés, ce mardi 2 avril, montre que les bornes sont de moins en moins utilisées. En effet, le Conseil Général d’Auvergne recensait 800 utilisations en 2009, 550 en 2010, 578 en 2011 et seulement 300 en 2012. Pour cause, en sept ans, depuis la mise en place du dispositif, le numérique s’est davantage déployé.

Alors qu’en 2006, 50 % des foyers auvergnats n’avaient pas de connexion Internet, aujourd’hui ils ne sont plus que 15 % à ne pas être connectés.

« Plus de 80 % des foyers auvergnats sont désormais équipés d’Internet. Nous devons voir, analyser la situation pour savoir évoluer » reconnaît Nicole Rouaire.