Publié le : mardi 9 août 2011 à 19h49
Un effet "crise" à retardement
Selon le gouvernement les dépenses nationales enregistrées au titre des différents dispositifs d'aides aux logements que sont l'aide personnalisée au logement (APL), l'allocation de logement sociale (ALS) et l''allocation de logement familiale (ALF), devraient largement augmenter en 2011.
Une hausse de l'ordre de 2,6% pour un coût total estimé à 16,4 milliards d'euros. Pour la sécurité sociale, cette hausse s'explique essentiellement par un effet à retardement de la crise économique de 2008. En effet comme l'explique un rapport datant de juin, les montants des aides sont calculés sur les revenus de l'année n-2 soit pour 2011, les revenus de 2009. Or ces revenus de 2009 "ont fortement ralenti du fait de la crise économique".
Sont également pris en compte dans le calcul de l'aide, les périodes de chômage consécutives et les loyers plafonds d'éligibilité à l'aide au logement. Dans les cas le contexte global on contribué à alourdir les montants ainsi dépensés.
Pour le premier cas, au bout de deux mois sans emploi (déclarés donc après inscription au Pôle emploi) consécutifs, le niveau des ressources est tronqué de 30 % dans le calcul du montant de l'aide.
Concernant les loyers plafonds, avec l'envolée des prix cette année (les loyers ont gagné près de 1,1% depuis le 1er janvier 2011) les valeurs "plafonds" ont également augmenté.