Publié le : mardi 13 septembre 2011 à 15h52 - mise à jour le : mardi 4 septembre 2012 à 11h40
Une inflation plus forte que prévue
Initialement prévue à 1,5 %, l'inflation pour l'année 2011 devrait se révéler plus forte que prévue selon les dernières estimations fournies par le ministère de l'économie la semaine dernière. D'après le gouvernement, la hausse des prix (hors tabac) devrait s'élever de 2,1 % en 2011 et 1,75 % en 2012.
Outre l'aspect négatif et conjoncturel que peuvent représenter ces chiffres c'est tout une remise en question des prévisions budgétaires qui s'avèrent nécessaires. En effet, les prévisions budgétaires pour l'État et la Sécurité sociale ont été calculés sur la base des premières prévisions. À ce titre les prestation familiales n'ont été revalorisés que de 1,5 % au 1er janvier 2011. Afin donc de compenser ce nouvel écart de prévu entre les prestation familiales et l'augmentation des prix, l'État devrait sans nul doute revaloriser de 2,35% les dites prestations familiales début 2012.
Comme le rapporte Les Echos cette revalorisation est loin d'être anodine en ces périodes d'économies nationales nécessaires. "Une hausse de 1 point des prestations familiales représente un coût supplémentaire de 270 millions d'euros pour la Sécurité sociale", rappelle le quotidien.
Une revalorisation pas forcément générale
Les dispositifs d'allocations et d'aides financières familiales ne pourront cependant pas tous être sujets à cette revalorisation. Pour exemple le revenu de solidarité active (RSA) ne prévoit pas dans ces dispositions de "mécanisme automatique de rattrapage". Ainsi, sa revalorisation ne devrait être que de 1,75% en 2012 comme prévu initialement.
Il en est de même pour le minimum vieillesse ainsi que l'allocation pour adulte handicapé (AAH), ces deux mesures faisant l'objet d'accord et d'engagement spéciaux depuis 2007, ayant conduit à une revalorisation progressive de l'ordre de 25 % au total jusqu'en 2012.